Michel et son mécanicien ont profité d'une accalmie pour sortir à Sète et rejoindre Carnon. J'ai appris que la traversée s'est bien passée. Akwaba est maintenant stationné dans son nouveau port.

En attendant de poursuivre le voyage, nous visitons la ville avec cette surprenante église. Pour les caves, il faudra attendre les heures d'ouvertures.

La nuit tombe lorsque nous accostons à Frontignan, le 7 janvier 2018. A cette saison, le pont n'ouvre qu'une fois par jour, pour laisser les bateaux passer à 16 heures. Des épisodes Cévenole avec beaucoup de vent sont annoncés. Par prudence, nous stationnons le bateau en sécurité.

Les cuves sont toujours là, à l'entrée du canal de Peyrade.

Il est 16:50 heures lorsque nous arrivons à la jonction du canal maritime de Sète. Les amis embarqués à Agde, sont ravis, cela leur rappelle ce même trajet effectué avec leur péniche chargée ou lège.

Comme le dit le bateau amarré au phare des Onglous, "Jusqu'au bout". Je prends la décision de traverser l'étang de Thau. Il est 15:15 heures et le vent est modéré. Demain, j'ai peur que cela ne soit pas possible.

Après avoir passé l'écluse Ronde d'Agde, nous voici sur l'Hérault. Après l'écluse de garde de Hérault, stupeur. Les berges viennent d'être refaites. Pas un ingénieur n'a constaté que les protections sont sous l'eau. Impensable !

V.N.F je sais que l'entretien a un coût. Mais c'est notre patrimoine et au vu des étrangers qui naviguent sur le canal du Midi ce n'est pas sérieux. Vous avez dit classé ?

Nous nous engageons dans le barrage du Liberon. Beaucoup de photos prises et je reviendrai prochainement pour un long article photos.

En arrivant à l'écluse de Portiragnes mon regard se porte sur le niveau d'eau du bief en dessous. Claude, Marie-Claude, Henri pas d'inquiétude le barrage à sel n'a pas cédé. La péniche-hôtel de Roi Soleil ne sera pas en travers du canal et la vaisselle de tombera pas des placards des bateaux au port d'Agde.

Un beau petit bateau qui me fait penser que le P'tit Daniel est à vendre. Un oeil sur le Bon Coin, un bateau d'exception.

Nous avons passé le pont de Marengo, de Capestang, mais Michel crois-tu que le bateau passe sous celui-ci ?

Voilà un office de tourisme qui a tout compris, sur les quais et sur l'eau. Jean-Jacques une idée pour Castets en Dorthe... mais ouvert quand les touristes sont là : samedi et dimanche.

Nous franchissons le pont-canal de l'Orb avec vue sur Béziers et sa cathédrale. Je note de revenir visiter avec son port très sécurisé.

Le site des 9 écluses a été totalement repensé pour les touristes en 2017. Dommage que la pente d'eau soit oubliée.

30 minutes plus tard, nous serons en bas des écluses de Fonsérannes.

Juste avant de partir, je remarque le petit frère de notre bateau. Michel, une idée pour ta plage arrière, peut-être juste un peu plus petite ;-)

Je contacte mes amis, Joseph et Madeleine, amarrés au port de Béziers et passons une agréable soirée en leur compagnie au restaurant "Le 9" accueillis par Pierre-Paul Riquet.

Trop tard pour descendre les écluses de Fonserannes, nous prenons rendez-vous pour demain, le 6 janvier 2018, à 9 heures et restons au port de Colombiers.

En passant sous le tunnel est apparu l'ermite, qui attend quelques pièces. N'oubliez pas la légende... Il y a bien longtemps, celui-ci attendait un panier de victuailles.

Il passe sous la colline d'Ensérune, percée sur une longueur de 170 mètres dans un grès sableux.

Cet après-midi avec le soleil, un refrain me trotte dans la tête :

Alors il me vient une idée Si l'on partait comme deux vieux fous, comme deux vieux fous. On prendrait le canal de La Robine, on choisirait la direction de Narbonne...

A cette saison Argens-Minervois ne répond pas, base fermée. Au port de La Robine, la pompe de gasoil est indisponible. Il m'indique un Intermarché au Somail. Amarrée près de la nationale, la station service est à environ 1,5 kilomètres. Une personne serviable m'y conduit et me ramène avec mon bidon de 20 litres de gasoil. Le voyage peut continuer sereinement.

Les paysages sont remarquables et se reflètent dans l'eau du canal , encore miroir avant notre passage.

Après l'écluse d'Homps, d'Ognion, Péchlaurier nous voici à celle d'Argens, nous ouvrant le long bief de 53.868 kilomètres

Nous partons avant le lever du soleil, la journée s'annonce radieuse.

Le port Minervois nous souhaite la bienvenue, nous passerons la nuit à Homps. Surprise ! Toutes les prises sont des trente-deux ampères et sur notre bateau pas de prise de ce diamètre.

En traversant le pont-canal de La Redorte, nous constatons qu'il n'y a pas beaucoup d'eau en dessous. Encore la sécheresse ?

Nous longeons l'épanchoir de Jouarres, un ouvrage remarquable qui surplombe la rivière Agent-Double.

Canal classé ! Mais que d'épaves à faire râler le personnel exploitant. V.NF. ne peut-il pas anticiper, avant la catastrophe ? Pourquoi ne pas faire un parking de bateaux abandonnés qui pourraient être vendus.

A la double écluse de l'Aiguille, Brassens n'a pas pris une ride et la demoiselle n'a toujours pas eu le temps de passer chez l'esthéticienne.

Un temps merveilleux pour longer Sainte Julia, ciel bleu et aujourd'hui 4 janvier 2018, le thermomètre affiche 17°

Encore beaucoup de platanes malades, ils sont marqués par trois points, tantôt bleus, tantôt verts. Pas de différence, c'est suivant la bombe que l'on a pris ! Mais attention, des branches peuvent tomber.

Nous venons de traverser, par de nombreux méandres, la ville de Trèbes, que nous quittons par sa triple écluse.

Très étonnantes les marques de crues à l'écluse de l'Évêque ! Nous sommes sur le plateau de l'écluse avalant.

Depuis la double écluse de Fresquel, je jette un oeil dans le rétroviseur pour photographier le pont canal de l'Aude Fresquel, plus facile à faire à l'arrêt.

Nous traversons le port de Carcassonne et remarquons le bateau d'Alexande et de Nathalie, un coup de fil pour leur dire que tout va bien.

Notre rendez-vous de 8:30 heures avec monsieur l'éclusier est ponctuel, celui-ci a pris soin de remplir l'écluse suivante, un bon !

A l'écluse de Bram, notre équipe du matin nous salue. Ils essayent de contacter leurs collègues suivants, en vain. Effectivement à l'écluse de Béteille... Personne ! Il faut contacter la subdivision pour voir arriver, un de leur collègue, une demi heure après. A son pas nous déterminons sa motivation. Nous n'irons pas plus loin que l'écluse de Lalande. Dites Monsieur Jean Abele n'y aurait-il pas quelque chose à faire ?

Nous ralentissons encore plus que d'habitude, ici c'est une question de survie. Dites V.N.F avec l'immatriculation encore visible, on ne peut pas faire quelque chose, avant qu'il ne glisse dans le chenal navigable ?

Les radars de Villepinte veille pour nous. De très près, je pense que ces paraboles doivent être immenses

Nous longeons un épanchoir, permettant la régulation du niveau d'eau du canal. Des ouvrages très agréables à regarder.

Cette photo est dédiée à toute personne vivant dans une contrée française moins favorisée. Qui a dit qu'il ne fait pas bon naviguer à cette saison ?

Sur le couronnement d'une des écluses, une pierre gravée m'interpelle ! L'éclusier m'informe que deux rangées de pierres ont été ajoutées pour augmenter le tirant d'eau. Maintenant pour l' "An 9", la question est pour Charles Berg...

L'équipage de l'Aroma nous avait communiqué une adresse pour nous restaurer de tartes au chocolat ou aux citrons. Hélas les locataires de l'écluse de La Peyruque sont en vacances.

Le long de l'écluse de Laurens, un grand abreuvoir, servait aux chevaux de hallage. Avec l'Astrolabe, nous avions couché en dessous et Jacky avait trouvé la photo du quizz.

Sur la pointe de l'étrave, pour ne réveiller personne, nous traversons la halte du Séguala.

Une photo incontournable, le seuil de Naurouze, au bief de partage. Cela me rappelle le reportage sur le barrage de Saint Ferréol vide, son eau arrive ici.

Nous arrivons à l'Océan à 8:30 heures notre dernière écluse montante. Nous sommes pris en charge par une équipe qui va nous préparer les bassins pleins et nous accueillir portes ouvertes, pour notre descente rapide vers la Méditerranée. Un grand merci !

Nous remercions la base Nicol's de son accueil d'une nuit à couple d'un de leurs bateaux. sur la base de Port-Lauragais. Nous n'en dirons pas autant pour NaviCanal qui empêche tout accostage sur leur concession...

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Ici aussi, nous sommes prêts à sortir, on attend juste que les portes s'ouvrent. Le pacte passé avec l'éclusier est respecté, nous passerons la nuit à Port-Lauragais. Un grand merci à lui qui nous a permis de réaliser ce challenge.

Le pont-écluse de Gardouch est typique, la pluie redouble et fait des clapotis dans l'eau.

L'eau est envoyée rapidement afin de perdre le moins de temps possible. La photo de l'écluse de Négra avec sa chapelle est incontournable.

Nous étions au courant de la chute d'un arbre sur notre trajet, mais au vu de notre gabarit nous devrions passer l'obstacle... Sur place, entre les branches et la berge, un espace suffisant nous permet de continuer notre voyage. Nous retirerons de l'eau une table et une chaise sur la demande de l'éclusier.

Un éclusier nous accompagne et nous prépare toutes les écluses. A l'échelle des deux écluses du sanglier, il est 12:30 c'est l'heure de la pause repas. Je profite de cet arrêt pour refaire une beauté au bateau.

Ce n'est pas le grand beau temps, ciel gris et pluie. A Montgiscard, nous avons une pensée pour les blanchisseuses qui lavaient le linge dans le canal.

Dès 8:30 heures, j'obtiens une personne chez V.N.F, pour enregistrer mon passage. Le chef de secteur doit s'assurer qu'il n'y a pas d'arbre en travers du canal, suite à la tempête, pour nous donner le feu vert. Enfin à 10:20 nous sommes à la hauteur du plateau de l'écluse de Castanet.

Dimanche 31 décembre 2017, l'année se termine au Port Sud Ramonville Saint Agne et nous déjeunons en terrasse.

Dépités, nous décidons de retourner à Port Sud Ramonville Saint Agne, pour passer le dimanche et le premier de l'an. En chemin nous croisons un bateau bien connu la Toison d'Or, que de souvenirs pour certains.

Nous arrivons heureux devant l'écluse de Castanet, il est 15:45, nous allons pouvoir passer encore deux écluses et prendre un peu d'avance pour gagner Castelnaudary, le lendemain. Très vite, nous déchantons, les feux sont éteints. Plus personne à l'écluse, c'est déjà le week-end... Nous pestons, essayons d'avoir quelqu'un au téléphone mais même l'urgence ne répond pas.

Nous passons devant le port de Saint Sauveur, une pensée pour les plaisanciers qui étaient venus jusqu'à Castets et pour Sylvianne l'ancienne capitaine.

Nous franchissons la dernière écluse de Toulouse, Bayard, face à la gare de Matabiau. N'oublie pas Henri, qu'on nous regarde !

Nous quittons les Ponts Jumeaux et quelques minutes avant 13:30, les feux nous invitent à rentrer dans la première écluse du canal du Midi. L'éclusier nous donne les conseils pour les deux prochaines du centre de Toulouse et nous informe qu'il prévient son collègue pour la prochaine écluse de Castanet..

Nous arrivons au port de l'Embouchure à 12:30 heures et devons attendre durant la pose méridienne. Nous profitons pour découvrir les lieux et déjeuner.

Nous disons au revoir et un grand merci à Cécile, notre accompagnatrice V.N.F.. Il est 12 heures lors que nous quittons l'écluse de Lalande.

Les gares ont le nom des écluses, ici Lacourtensourt. Cette partie du canal est à faire très vite, aucun charme et le bruit des trains résonnent souvent.

Comme lors du convoyage avec Rosa, nous rentrons dans l'écluse de l'Hers, sans difficulté. Nous franchissons l'Hers par le pont-canal et les écluses s'enchaînent.

Le moteur tourne lorsque l'écluse d'Emballens passe aux feux rouge, vert. Nous savons que nous serons accompagnés pour nous faire gagner du temps. Merci, au responsable du secteur, pour cette initiative !

Avec toutes ces pannes d'écluses, nous arrivons trop tard pour passer celle la N° 9 - Emballens. Amarré sur le ponton d'attente, notre Polar 29 est prêt pour demain 8:30 heures.

Nous passons sous le pont de "Dieupentale", le plus bas du canal de Garonne. Aujourd'hui, nous ne nous y arrêtons pas pour embarquer, Dominique, un cycliste.

Nous saluons les amis qui sont sur leur bateau, en escale au port de Montech.

Qu'attend le conseil général pour mettre la main à la poche, afin d'attirer des tourismes supplémentaires, en remettant en fonction la pente d'eau ? Qu'il jette un oeil sur le plan incliné de Saint Louis - Arzviller !

Cinq écluses à gravir dans la chaîne d'écluses de Montech. Elles viennent d'être mises en automatique. J'invite V.N.F à les tester sur un bateau de location. Très vite, ils vont comprendre qu'il faut réduire la fin du remplissage..

C'est impressionnant, les panneaux d'informations le long du canal auraient bien besoin d'un coup de propre. La pluie ne suffit plus. A quand une campagne de propreté ?

Un grand nombre de bateaux sont à sec ou en réparation. Le port de Castelsarrasin est lui loin d'être complet.

Il est l'heure de traverser le Tarn par le pont-canal du Cacor. Plus d'une heure pour arriver là et la pluie va nous suivre jusqu'en début d'après midi.

A notre sortie, les portes amont de l'écluse de Moissac s'ouvrent difficilement. A l'écluse de Grégonne, il faut appeler le service dépannage. L'éclusier est occupé à régler l'alimentation, trop loin, un responsable viendra faire le dépannage. L'éclusier nous rejoint lors de notre sortie. Le responsable nous dit : "l'éclusier va vous suivre". Hélas, ce ne sera pas le cas et il faudra le rappeler sur trois écluses, pour dépannage. On est motivé ou pas !

Avant l'apéritif un petit tour pour admirer l'abbaye du XI siècle en habit de fête. Pas de chance, le restaurant que nous avait fait découvrir Dominique est fermé jusqu'au 1 mars 2018.

J'avais prévu l'arrêt au port de Moissac et je tiens à remercier l'éclusier de V.N.F qui l'a rendu possible.

Par le pont Saint Nicolas de la Grave, vous pourrez aller visiter le charmant village d'Auvillar, classé parmi les plus beaux villages de France.

Nous longeons la centrale nucléaire de Golfech, où le "moderne" côtoie le passé. Jean, ne te dérange pas il n'y a pas de "poisson d'avril" sur celle-ci.

Jamais deux sans trois et nous voici sur le pont-canal de La Barguelonne

Akwaba franchit son deuxième pont-canal sur la Séoune, plus modeste que le premier.

Peu après Boé, un château attire l'attention. Serait-ce le château Saint Marcel ?

Nous passons à côté de la péniche Drakkar. Il y a peu, on parlait d'elle lorsqu'elle était encore en activité avec son propriétaire portant un charmant surnom.

Quatre écluses avalées, Rosette, Chabrières, Marianettes et Agen et nous franchissons la Garonne par le pont-canal long de 580 mètres et comportant 23 arches de 20 mètres de large

Il est 8:15 heures, on quitte Sérignac sur Garonne, c'est l"heure t'entamer la journée, avec le soleil ?

J'ai pris la place du crieur de Sérignac Pierre Darron, qui à la sortie de la messe, se juchait sur la grosse pierre à laquelle il accédait par trois marches. Et je prononce : "Avis à la population. La population est informée que le bateau Akwaba quittera le port, si tout va bien, demain à 8 heures pour continuer son voyage. Qu'on se le dise !"

Pas le temps de naviguer jusqu'à Agen, les écluses ferment à 16:30 heures, nous amarrons à Sérignac sur Garonne. Un petit tour dans le bourg, où les métiers d'autrefois sont à l'honneur.

Dans le bief de l'Auvignon, pour les anciens mariniers le "Bief de Bruch", le soleil est revenu. Comme vous pouvez le constater le guide de navigation est sous mes yeux et se reflète dans le pare-brise.

Une pensée pour nos amis séjournant sur la Baïse, car nous passons au dessus de cette rivière par le pont-canal.

Nous passons devant le port de Buzet chez Aquitaine navigation. Avec notre retard, il n'est plus l'heure de s'y arrêter, un grand merci pour la réservation annulée.

13:30 heures, il serait presque l'heure de déjeuner à "l'auberge du Goujon qui frétille" une bonne adresse, même si David préfère le chariot des desserts du restaurant "Le Vigneron", tous les deux sis à Buzet sur Baïse.

Moins agréable, comme parfois en mars, une giboulée de grêle. Pas d'inquiétude je suis à l'abri et pas d'écluse en vue.

Il est agréable de naviguer en hiver, sans feuilles aux arbres. Nous pouvons distinguer entre autres, le château de Maurin, au PK 144.

Surprise au PK 153, en pleine nature, un remorqueur, bien connu sur le canal. Joue-t-il à cache-cache ?

Il est temps de remettre, dans Akwaba, le gasoil . Durant la nuit celui-ci a eu le temps de décanter. Jean-Pierre ne mettra pas le fond du bidon car c'est de l'eau.

Le 27 décembre 2017, priorité au grutage, un bateau prend la route direction Biarritz. Jean-Pierre est au commande de la grue d' Émeraude Navigation

Le bateau est entre de bonnes mains. Batterie, filtres changés, vidange du réservoir afin de décanter le gasoil durant la nuit, Jean-Pierre a modifié son planning afin que nous poursuivions notre convoyage dès le lendemain. Un grand merci à lui !

Sur l'aire, j'amarre sur un bateau de Le Boat. Appel à Serge, l'ancien propriétaire, qui arrive avec du gasoil. Un coup d'oeil au filtre, il est plein d'eau. Allo, Jean-Pierre, je suis au Mas, plus de batterie. Mauvaise nouvelle, demi-tour pour aller au chantier Émeraude Navigation, pour décanter le gasoil.

Nous rentrons dans l'écluse N° 44 du Mas d'Agenais, le moteur ratatouille et cale. Le sas est plein, je relance le moteur, il tousse. Sorti de l'écluse, plus de batterie pour relancer le moteur.

Juste avant le bateau de Raymond, l'Aldebaran, nous croisons Jean-Pierre, qui me salue par un : "Si tu tombes en panne, arrange-toi, que ce soit le plus loin possible". Toujours le mot pour rire !

Le soleil se lève. Au passage de Meilhan sur Garonne, il est dans l'axe du canal. Je navigue sans visibilité, sans crainte pas de navigation en sens inverse.

J'attends 8:30 heures pour tourner la perche donnant accès à l'écluse. Jean-Christophe venant de mettre le système automatique.

Akwaba vient de changer de propriétaire. Nous sommes le mardi 26 décembre 2017 il est temps de quitter Fontet en direction du Sud.